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La boite à outils d'une écrivaine

Tel les garagistes, les écrivains utilisent des outils, et de préférences les bons. Voici une liste non exhaustive de quelques "trucs". J'espère qu,ils vous seront utiles

Les verbes de dialogue ici
Les figures de style ici
Les conseils de l'UNEQ avant la signature d'un premier contrat ici

Les séances de dédicace ici

Les conseils du King ici
Les conseils de Bernard Werber ici


Méthodologie - à la recherche d'une maison d'édition

J'aime dire à la blague que la recherche d'une maison d'édition pour mon premier roman a pris plus de temps que son écriture.

Hélas, ce n'est pas tout à fait faux !

Ne venant pas de ce milieu, j'avais tout à découvrir et à apprendre. J'ai passé des heures à surfer sur le web. A faire la différence entre une maison à compte d'auteur et d'éditeur. A éliminer celles dont la ligne éditoriale ne correspondait pas à mon premier opus (Heroïc Fantasy, Polar, Chick Lit...). A colliger toutes celles qui publient du roman contemporain. Les célèbres, les moins célèbres. les parisiennes, les provinciales, les québécoises. 

Pour m'aider dans cette tâche titanesque et fastidieuse, j'ai crée un tableau Excel répertoriant mes trouvailles et me permettant de suivre l'épopée de chacun de mes manuscrits (on dit maintenant tapuscrits mais je ne m'y fais pas).

Voici un extrait du tableau : 




les catégories :
  • Editeurs - nom de la maison d'édition
  • Adresse - lieu physique ou éléctronique où envoyer le manuscrit
  • Délai - le délai de réponse et bien souvent de non réponse
  • Envoyé 
  • Date de l'envoi
  • Réponse 
  • Autre - au cas où je veuille noter des informations importantes
Cet outil fut très utile et je compte m'en resservir pour d'autres types de recherches si besoin est, comme répertorier tous les salons du livre du Québec par exemple. 

Ma routine d'écriture :

Dans les premiers temps, quand ma rage d'écrire a pris le dessus, j'écrivais n'importe où, n'importe comment, dans toutes les conditions possibles et inimaginables. Debout dans le métro, en montant les escaliers, le midi sur le coin de mon bureau, dans un canapé. 

"Un carnet et un stylo à la main, je n'avais peur de rien." 

L'urgence m'avait rattrapée, il fallait que ça sorte, et vite. Je jetais les idées en vrac, sans ordre ni processus. Cela m'a permis certes, de poser les bases de mon premier roman, mais le résultat en terme de qualité fut...médiocre. Je devais repasser sur le texte une première fois pour le rendre compréhensible. Une deuxième pour le structurer et lui donner du rythme. Au final, ces chapitres, nés du brouhaha ambiant, ont engendré des passages que j'ai entièrement retravaillés, voire jetés, une fois le livre terminé. 

Le jour où j'ai troqué le stylo pour le clavier fut une révélation. A moi la liberté de recommencer une phrase, revenir en arrière, changer sur le moment, sans rature ni manque d'espace. 

Autre facteur circonstanciel, mon bureau se trouvant dans le confort douillet de mon salon, je m'isolais de tout bruit extérieur, bruit qui m'empechait d'écouter ma petite musique intérieure. Moi qui avait toujours révé de me poser dans un café, de m'entourer d'anonymat et de m'inspirer du chaland, je déchantais. Impossible de me concentrer dans un lieu où tout m'invite au social. Où je saisis la moindre conversation pour me détourner de mon but premier. Adieu mes rêves de poète maudite fricotant avec ses pairs autour d'un latte fumant et dévidant les mots sur son laptop flambette. 

J'ai vite découvert mon rythme de travail et j'ai crée une routine à mon imageJ'ai la chance d'être une personne disciplinée, et je suis capable de travailler sans encadrement autre que ma propre volonté. 

Mes heures les plus productives : entre 8h00 et midi, parfois vers 15h ou 16h quand la digestion ne me pèse plus sur les paupières.

Je réserve cette plage horaire pour le corps du travail : mes romans. Le reste, c'est du bonus et je bidouille mon blog et ma page Facebook lors de mes pauses, une fois la besogne achevée. 

Jusqu'à présent cette routine m'a permis d'écrire mon deuxième roman mais je reste flexible et j'écoute chaque jour ma capacité à travailler. Quand ça ne veut pas venir, je ne force surtout pas - quand tu réécris 3 fois la même phrase en une heure, tu es mieux de passer à un autre appel.